La coopérative universelle de la création
Un écosystème intégral des activités de tous les acteurs et spectateurs réunis équitablement dans une organisation numérique et sociétale, l’imbrication d’un réseau pair-à-pair avec une société coopérative d’intérêt collectif.
Une vision holistique d’interopérabilité rendue possible par l’avènement d’Holochain, un nouvel OS pour internet qui lui permet de se reposer sur ses usagers et donc se passer des serveurs et de leurs charges d’exploitation. (imaginez que les voitures n’aient plus besoin des routes).
Une fenêtre de tir pour l’émergence d’un projet « indépendant », efficient, résilient, équitable, scalable et responsable.
Identités et leur représentation :
Une expérience identifiant simultanément les utilisateurs et les sociétaires dans 6 collèges :
– public
– auteurs
– contributeurs (interprètes, techniciens, producteurs, agents, …)
– diffuseurs (curateurs pro, networks, seeders, …)
– établissements (tout ce qui reçoit du public, IRL et virtuel)
– partenaires (toute autre organisation qui soutient, finance et passe commande avec les autres collèges)
Tous possèdent une identité, certifiée pour les cinq derniers collèges, peuvent éditer des contrats, monétiser leurs actions et développer leur curation.
Partout tous sont identifiés par catégories, de sorte que les spectateurs savent toujours qui a fait quoi et qui gagne quoi.
Des contrats pour tous les usages :
Une architecture de contrats modulaires pour reproduire tous les cas d’usages et en inventer de nouveaux :
- contrats d’oeuvres, qui définissent et protègent les intérêts des créateurs
- contrats de conditions d’usages, qui définissent les conditions d’exploitation des oeuvres et respectent les règles de partage des gains (conformément aux contrats d’oeuvres)
- contrats d’exploitation, qui permettent à tous d’utiliser les oeuvres selon les modalités fixées par l’ayant-droit dans les contrats de conditions d’usage
- contrats de conditions d’usages, qui définissent les conditions d’exploitation des oeuvres et respectent les règles de partage des gains (conformément aux contrats d’oeuvres)
- contrats d’événements, pour tous les établissements recevant du public
- contrats d’abonnements, pour accéder à des oeuvres et des événements
Elle permet, grâce à la sobriété d’usage d’Holochain, de réaliser autant de configurations impliquant des chaînes complexes comme pour une oeuvre coûteuse ou des oeuvres impliquant d’autres oeuvres, de prévoir des évolutions de conditions selon le temps, le chiffre d’affaire ou le type de contrat d’usage.
En utilisant une monnaie virtuelle de type crédit mutuel ne nécessitant pas le transfert de token on peut réaliser les myriades de micro-transactions que génèrerait un tel système de contrats.
On peut aussi inscrire une temporalité d’exécution (tous les mois) ou de création (toutes les semaines) des contrats, ce qui gamifirait l’expérience tout en rendant le réseau plus sobre.
Une expérience user-centric
Une expérience user-centric de curation qui augmente exponentiellement les chemins de la découvrabilité des oeuvres, des identités/curations, des événements et des groupes, les quatre types d’objets composant cette constellation.
En caractérisant leur appréciation sensible des oeuvres, les utilisateurs peuvent se voir pousser les contenus recommandés par les curateurs à qui ils se sont affiliés ainsi que par tous les utilisateurs présentant des sensibilités similaires.
Chaque utilisateur peut développer et personnaliser sa curation en fonction des contrats proposés par les ayants-droit, d’un simple spectateur à un network, avec un outil de gestion du droit d’auteur qui réconcilie auteurs et ayants-droit.
Un grand « jeu » holistique de monétisation où tous les modèles peuvent coexister et s’inventer, qui propose un engagement fort à tous dans la création collective d’un nouvel espace de déploiement des activités créatives.
Les curations sont vierges de fils d’échanges, seul le propos du curateur présentant ses recommandations s’y trouve.
Les échanges peuvent avoir lieu dans les groupes ou sur toute autre plateforme ou réseau social.
Ainsi Makizer préserve la représentation des oeuvres de la pollution des commentaires.
Makizer proposera un front end de base, mais par extension de sa vision collaborative toute modélisation des jeux de données consenties par les utilisateurs pourront prendre des formes originales pour décupler les modes de navigation, de consultation et de représentation.
Makizer proposera notamment une couche navigable de représentation des établissements et des acteurs dont l’intérêt est d’être géolocalisable sur une mappemonde.
L’ancrage dans une société coopérative
Une société coopérative d’intérêt collectif composée des mêmes collèges que les catégories utilisateurs, où s’expriment dans cette assemblée tous les échanges, animations, débats et choix de gestion de cette entreprise.
- 1 membre (peu importe le nombre d’actions et leur valeur) = 1 voie de vote, garantissant la visibilité et le pouvoir de tous
- entrée/sortie dans le capital automatisable (min 7 ans – statut des SCIC) permettant le jumelage des identités users et sociétaires par simple création de compte
- redistribution du résultat net en production, en soutien solidaire aux créateurs et aux salariés/architectes, et dans une mesure limitée aux actionnaires
- tout le monde et toutes les organisations peuvent y adhérer
> modèle réunifiant, vertueux, résilient, qui se protège de l’appétit des fonds privés et qui développe les communs.
Faisabilité d’un tel projet
Certes, il s’agit là d’une large application à développer.
Mais une fois une fois programmée, son usage et sa mise en échelle ne coûte rien à la société mère puisque l’effort de stockage et d’envoi des flux est supporté par ses utilisateurs.
Par exemple, les collectivités pourraient brancher des mini-ordinateurs (comme un Raspberry Pi) qui consomment peu d’énergie, sont bon marché et bien adaptés à cet usage, dans les bureaux où elles utilisent peu leur bande passante montante.
On peut aussi envisager la réunion de développeurs passionnés par un tel projet novateur et progressiste dans une communauté qui gagnerait par valorisation de leur travail des parts de la société, et rejoindraient le 7ème collège des employés et architectes de Makizer.
Et pour solidifier une équipe encadrant ce projet, il y a un espoir que des personnes et fonds d’investissements en quête de projets équitables soient séduits par cette aventure.
L’usage de la technologie Holochain donne une chance de rivaliser avec les GAFAM sans besoin de lever continuellement des fonds, dans un environnement réconciliant où même les géants de la production et diffusion des œuvres peuvent se redéployer.
Ce projet a été pensé par des acteurs variés de ce monde avec la seule volonté de voir un tel changement de paradigme arriver et il pourra s’enrichir par ceux qui s’en empareront.
Une association préfigurant la création de la SCIC existe, et la ville de Rennes s’est évoquée intéressée à travailler une preuve de concept.
Si vous souhaitez échanger avec nous : makizer.org@gmail.com